Barrel Collection ,c'est quoi ?
C'est une box qui vous permet de collectionner ou de confectionner des recettes avec des mignonnettes de spiritueux de différentes maisons.
Inscrivez-vous et recevez chaque mois un coffret contenant les produits de 3 marques de spiritueux, accompagnés d’un magazine et de fiches cocktails conçues par Julien Escot.
Abonnement sans engagement.
25 € par mois.
Très sympa pour découvrir ou redécouvrir les différentes marques de spiritueux. Vous pourrez créer des cocktails ou non, faire des recettes ou non mais dans tous les cas, vous ferez une bonne dégustations.
Pourquoi toujours vouloir distinguer l’artiste de l’artisan ?
Pour ce premier article, Barrel Collection vous propose de découvrir l’essence de son nom, au travers du travail d’artistes, qui signent, dans la discrétion, les meilleurs flacons du monde : les tonneliers.
« Barrel ». Vous-êtes-vous déjà demandé ce que ce terme signifiait ?
Barrel est anglophone, cousin proche de la barrique, tous deux descendants du gallo-romain barriculus, « barrique », puis du latin médiéval barriclus, « petit tonneau ».
Parlons donc de ce tonneau, appelé aussi fût.
Il en existe en plastique, en carton, mais celui dont l’alcool est le plus friand est le bois. Il peut contenir du vin, de la bière, du cidre, des eaux-de-vie… L’ivresse étant sûrement un des états secrets préférés des tonneaux, le fût se sert au passage. Lorsqu’il est neuf, il peut absorber près de 10 litres d’alcool. Un des volets de ce que certains appellent la Part des Anges…(NDLR : prochainement un article à ce sujet).
Digne héritié de l’amphore, il aurait été enfanté par les Celtes, qui maîtrisaient le cintrage du bois à chaud.
Le tonneau trouva sa reconnaissance lors de la première guerre mondiale, où il s’est fortement développé dans le transport du vin. En effet, l’Intendance et le Parlement ajoutaient au rationnement des poilus jusqu’à trois quarts de litres de vin par jour.
Il porte aujourd’hui différents noms suivant sa contenance. On en dénombre pas moins de trente, dont voici quelques exemples de sobriquets : foudre, pipe, douil, tierçon, feuillette…
La fabrication se fait encore aujourd’hui à la main et est marquée par différentes étapes importantes.
Le tronc du chêne est coupé en quart, pour donner le merrain, élément de bois qui sèchera pendant plusieurs années. Puis, le tonnelier va enchaîner plusieurs opérations afin d’obtenir les douelles. Ce sont les lattes qui formeront la paroi du tonneau. Moment artistique du travail de l’artisan, la mise en rose. Il s’agit de regrouper le nombre de douelles nécessaires, 25 à 30, en cône, le tout en équilibre, et d’enfiler les cercles de métal tout en calant chaque élément.
Étape suivante, cruciale dans le goût qu’elle donnera au produit qui vieillira dans le fût, la chauffe de la carcasse. Elle est posée sur un brasero alimenté par les chutes de merrains et permet de développer les fameuses notes que vous retrouverez dans votre whisky, rhum vieux ou cognac : vanillées, terreuses, noisettes, fumées, épicées ou encore beurrées.
Aujourd’hui, certains rhums ou whiskies utilisent pour le vieillissement de leurs alcools, des fûts dans lesquels d’autres produits ont déjà pris le temps de vieillir comme le Xérès ou le Sauternes.
Pour la petite histoire, en 1901 à l’occasion de son 63ème anniversaire,
Annie Edson Taylor a réalisé l’exploit de descendre les Chutes du Niagara
à bord d’un tonneau en bois… Et elle a survécu, sans blessures !
J'ai reçu la box d'octobre qui contenait ceci
Pour ce premier article, Barrel Collection vous propose de découvrir l’essence de son nom, au travers du travail d’artistes, qui signent, dans la discrétion, les meilleurs flacons du monde : les tonneliers.
« Barrel ». Vous-êtes-vous déjà demandé ce que ce terme signifiait ?
Barrel est anglophone, cousin proche de la barrique, tous deux descendants du gallo-romain barriculus, « barrique », puis du latin médiéval barriclus, « petit tonneau ».
Parlons donc de ce tonneau, appelé aussi fût.
Il en existe en plastique, en carton, mais celui dont l’alcool est le plus friand est le bois. Il peut contenir du vin, de la bière, du cidre, des eaux-de-vie… L’ivresse étant sûrement un des états secrets préférés des tonneaux, le fût se sert au passage. Lorsqu’il est neuf, il peut absorber près de 10 litres d’alcool. Un des volets de ce que certains appellent la Part des Anges…(NDLR : prochainement un article à ce sujet).
Digne héritié de l’amphore, il aurait été enfanté par les Celtes, qui maîtrisaient le cintrage du bois à chaud.
Le tonneau trouva sa reconnaissance lors de la première guerre mondiale, où il s’est fortement développé dans le transport du vin. En effet, l’Intendance et le Parlement ajoutaient au rationnement des poilus jusqu’à trois quarts de litres de vin par jour.
Il porte aujourd’hui différents noms suivant sa contenance. On en dénombre pas moins de trente, dont voici quelques exemples de sobriquets : foudre, pipe, douil, tierçon, feuillette…
La fabrication se fait encore aujourd’hui à la main et est marquée par différentes étapes importantes.
Le tronc du chêne est coupé en quart, pour donner le merrain, élément de bois qui sèchera pendant plusieurs années. Puis, le tonnelier va enchaîner plusieurs opérations afin d’obtenir les douelles. Ce sont les lattes qui formeront la paroi du tonneau. Moment artistique du travail de l’artisan, la mise en rose. Il s’agit de regrouper le nombre de douelles nécessaires, 25 à 30, en cône, le tout en équilibre, et d’enfiler les cercles de métal tout en calant chaque élément.
Étape suivante, cruciale dans le goût qu’elle donnera au produit qui vieillira dans le fût, la chauffe de la carcasse. Elle est posée sur un brasero alimenté par les chutes de merrains et permet de développer les fameuses notes que vous retrouverez dans votre whisky, rhum vieux ou cognac : vanillées, terreuses, noisettes, fumées, épicées ou encore beurrées.
Aujourd’hui, certains rhums ou whiskies utilisent pour le vieillissement de leurs alcools, des fûts dans lesquels d’autres produits ont déjà pris le temps de vieillir comme le Xérès ou le Sauternes.
Pour la petite histoire, en 1901 à l’occasion de son 63ème anniversaire,
Annie Edson Taylor a réalisé l’exploit de descendre les Chutes du Niagara
à bord d’un tonneau en bois… Et elle a survécu, sans blessures !
J'ai reçu la box d'octobre qui contenait ceci
Pour tout savoir sur Barrel Collection et qui sait peut etre commander une box
c'est par ici
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